CIMA DA CONEGLIANO
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Chaque COA est soutenu par des recherches approfondies et des rapports d'authentification analytiques.
Les certificats d'authenticité que nous délivrons pour les œuvres de Cima sont rédigés sur la base d'enquêtes artistiques, de recherches d'authentification, de travaux analytiques et d'études médico-légales solides, fiables et entièrement documentés.
Nous sommes disponibles pour examiner vos peintures ou dessins de Cima où qu'ils se trouvent dans le monde.
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Giovan Battista, dit Cima da Conegliano, est né à Conegliano vers 1459. C'était un peintre très apprécié à l'époque. Sa réévaluation aujourd'hui est due à la sensibilité et à la rigueur des études de Botteon, Buckardt. Les données relatives à sa jeunesse et à sa formation artistique manquent : la première information est l'inscription sur la Pala pour l'église de S. Bartolomeo de Vicence, datée de 1489. Un autre document nous apprend qu'en 1492 il habitait à Venise, dans le quartier de San Luca et que jusqu'à sa mort, il ne semble plus s'être déplacé, sauf quelques retours sporadiques à Conegliano.
À Venise, Cima dirige un atelier apprécié et est considéré comme un artiste de grand prestige. Dans une convention stipulée en 1492 avec l'École des Battuti de Conegliano pour la peinture Sacra conversation de la cathédrale de Conegliano, il est mentionné comme 'Magistro Baptista de Conegliano Pictore eximio venetiis permanente'. Ses œuvres principales sont souvent des retables, un genre dans lequel il se spécialise, réalisant des peintures pour les églises et les confréries de Venise et de l'arrière-pays. Dans ses retables, son style est clairement d'une grande harmonie et d'un grand raffinement, défini par des figures monumentales immergées dans une lumière cristalline, qui accentue un sentiment de paix généralisé. Cela s'accorde parfaitement avec le calme des personnages, qui reflètent une quiétude de l'âme. Parmi les chefs-d'œuvre principaux de sa carrière, on peut citer la Vierge à l'orange (Gallerie dell'Accademia) et les deux grands retables placés dans l'église de la Madonna dell'Orto à Venise et de San Giovanni in Bragora : Saint Jean-Baptiste parmi les saints Pierre, Marc, Jérôme et Paul et Le Baptême du Christ.
De 1495 date la Vierge à l'Enfant, provenant de la sacristie de l'église de San Giovanni in Monte à Bologne et aujourd'hui conservée à la Pinacothèque nationale de Bologne, un témoignage intéressant pour l'étude des relations entre l'art bolonais et l'art vénitien. Ses paysages, aérés et lumineux, communiquent un amour presque enfantin et dévoué pour la nature. Dans son chef-d'œuvre, également admirable pour les autres parties, la Crèche des Carmes à Venise (1509), il peint la nature en atteignant une puissance de contrastes non indigne de Giorgione.
En pleine maturité, Cima peint pour l'église de S. Niccolò de Carpi la Lamentation du Christ, maintenant à la Galerie de Modène, puis les trois magnifiques retables pour Parme, dont deux se trouvent à la Pinacothèque de Parme et le troisième, la Vierge sous le baldaquin (1513) au Louvre. Il faut également mentionner les Madones austères : une sur l'autel à Gemona, une autre de 1508 à la Consolazione d'Este, et de nombreuses autres magnifiques à Londres et à Berlin.
Il meurt à Conegliano vers 1517.
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